Discussion avec La Cellule : le JDR traditionnel, un plaisir coupable ?

PlaguesPour cet épisode hors-série, nous avons convié Romaric Briand et Fabien Hildwein de La Cellule à venir discuter avec nous de ce qu’est un jeu de rôle traditionnel, et pourquoi on y joue !

Les jeux et sites cités dans ce numéro :

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8 réflexions au sujet de « Discussion avec La Cellule : le JDR traditionnel, un plaisir coupable ? »

  1. Squeeze

    Merci pour ce numéro HS !

    J’ai trouvé la discussion plutôt riche et certaines interventions vraiment éclairées, mais je regrette le côté assez confus de l’ensemble…

    C’était dur à suivre, et j’aurai aimé entendre un peu moins Fabien et un peu plus Romaric, Steve et Eric. Rien de personnel hein, c’est juste que le format podcast n’est pas très adapté aux monologues : on finit par décrocher si personne ne renvoie la balle régulièrement, ou si personne ne vient porter la contradiction…

    Sur le contenu en lui même, j’aurai peut-être préféré que vous passiez plus de temps à parler des jeux tradi en citant des références, avec ce qui marchait ou pas dans ces jeux.
    Parce que là, j’ai l’impression que vous parliez du JdR en général, et que les reproches faits aux « tradi » sont en réalité des reproches fait à Donjon&Dragons et tous ses héritiers…

    Bref, un sujet malheureusement trop vaste pour un seul épisode, mais c’était tout de même plaisant à entendre, donc de nouveau merci à tous 🙂

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  2. gogots

    En pleine session de rattrapage chez les podcasteurs français sur jeu de rôle. je tiens vous remercier de nous faire partager votre travail!
    Pour ce qui est ce podcast, je laisserais de côté le malin plaisir qu’éprouve Romaric Briand à vouloir toujours tout (re)définir, là ou il serait plus simple d’imposer une définition claire le temps de l’émission.
    D’après ce que j’ai compris, les jeux de rôle traditionnel sont les jeux de rôle qui ne sont pas des jeux de rôle à narration partagé. Il me semblait que le jeu rôle partagé toujours, ne serait-ce qu’à la marge, sa narration. Et pour moi qui est commencé le jeu de rôle avec Appocalyps World, ce serait donc ça le jeu de rôle traditionnel?
    Après un peu plus d’attention, je comprends que vous opposez les jeux de rôles où les joueurs interprète un personnage dans un univers géré par le maître du jeu ( la forme la plus répandu de jeu de rôle) et les jeux de rôle ou chaque participant collabore à la construction de l’univers au-delà même de son personnage. Mais bon le temps que je comprenne ça (sans être sûr), c’est presque la fin de l’émission. Là survient enfin le fond du problème: la critique de jeu, ou plutôt la critique de critique.
    C’est un phénomène qui est très familier dans le cinéma, où l’on voit des critique se faire « basher » après avoir émis des doutes sur la qualité d’un film. Je ne m’attarderais pas sur les Fans hystériques et aveugles qui n’ont pas grand intérêt, mais plutôt sur les critiques eux même. Tout le monde, n’attends pas la même chose d’une oeuvre. Pour rester dans l’exemple du cinéma, « les cahier du cinéma » attendent que les film interroge le médium, « Télérama » attends qu’un film s’attarde sur la société, « Studio » veut du sensationnel, et dans le pire des cas le critique donne juste son avis sans autre référence que lui-même et ses impressions. Car pour répondre à la question « Qu’est ce qu’un bon critique », Je crois que c’est celui qui se donne des critères qui dit d’où il parle et ce qu’il va juger. Dans ce cadre là il est tout à fait concevable de considérer Star Wars à la fois comme une magnifique épopée galactique et une oeuvre cinématographique médiocre.
    Je trouve dommage d’entendre dire que l’on est incapable d’évaluer un jeu car une partie du plaisir que l’on peut ressentir n’est pas du au bouquin mais à l’environnement dans lequel on se trouve. Un peu comme certains critique de cinéma qui ne dirons pas qu’ils ont éprouvé du plaisir devant un block buster, car celui ci joue sur des leviers qui sorte de sont champs d’évaluation ou sur des qualités qu’il refuse par principe.
    Tout ça pour dire qu’il est triste que certains de la Cellule n’arrive pas à trouver le cadre et les critères qui leur permettraient de proposer une analyse et une critique pertinente des jeux qu’ils testent. De ce que j’en ai écouté, la Cellule cherche des formes innovantes de jeu où les règle s’harmonisent avec le propos de la narration proposé. C’est une quête louable et sensée, mais ce ne sera en aucun cas une vision exhaustive de la pratique du jeu de rôle du panel d’émotion qu’il peut véhiculer. Le tout c’est d’avoir conscience des limites de ses critères de jugement.

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    1. Doc dandy

      Parce que les définitions ne sont pas simples. Certains podcasts de la Cellule ne sont que des tentatives laborieuses de définir tel ou tel terme. Faute de consensus rien n’est facile.
      Sinon Il a été spécifié que l’on parlais de « jeux à large partage de narration ». Sachant que tout jdr par essence partage la narration

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      1. gogots

        J’avoue je joue un peu au con 😉
        Je voulais juste souligner le fait qu’il n’est parfois pas très efficace de vouloirs chercher une définition à chaque terme que l’on aborde. Si le thème du podcast était « Quelles sont les particularités du JDR traditionnel? », alors oui je serais ravi d’écouter plusieurs heures de débat historique et sémantique (je part ailleurs trouve le travail de la Cellule très intéressant).
        Mais dans ce débat j’attendais de savoir justement ce qu’apporté un jeu à faible narration partagé, par rapport au jeu plus nativiste. Pourquoi certains, qui ont envie d’autre forme de Jdr, y revienne de temps en temps. Pour reprendre ma comparaison cinématographique, comment un passionné de film d’auteur peut continuer à prendre du plaisir devant un blockbuster. Malheureusement je n’est rien eut de tout ça et je me suis donc permis ce petit message grinçant, qui ne me semble pas non plus dénué de sens.

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  3. TH

    Bonjour et merci pour ce podcast !
    Dommage de ne pas avoir exprimé le paradoxe essentiel que je perçois lorsque je compare les JDR tradi et les autres. Là où un scénario de JDR tradi peut présenter des faiblesses, de type: scénario railroad, manque d’immersion etc, qui peuvent être contrecarrées par le meneur et les joueurs, les autres JDR proposent tout simplement d’enfermer les joueurs dans une expérience bien particulière décidé par l’auteur et contrainte par des mécaniques de jeu.
    Les jeux traditIonnels sont beaucoup plus riches et plus ouverts, ils permettent un renouvellement du plaisir de jeu en ce sens que les ambiances, les aventures et les propos varient d’une campagne à l’autre, la où les autres jeux se contentent d’émuler toujours la même chose.
    Pas d’accord non plus avec cette idée que l’on ne peut pas juger un jeu soit-disant parce que l’expérience tient à notre pratique. C’est une vue de l’esprit ! Cela vaut aussi pour les jeux non tradi. On peut également, et cela m’est arrivé de le faire, jouer le même scénario avec deux jeux différents et la même tablée. Ca permet tout de suite d’avoir une bonne idée sur le potentiel des jeux.
    Enfin sur les critiques de JDR, bien sur que l’on peut critiquer des jeux, et ça peut même aider certains joueurs à faire des choix, mais le principal problème, à l’heure actuel que je détecte c’est que les critiques sont souvent hélas créateurs de jeux dans notre petit milieu du JDR. C’est « unfair » au possible et cela n’arrive pas dans d’autres disciplines. Un critique de cinéma n’est pas un auteur de film. Idem pour la presse musicale.

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  4. yannk

    COUPABLE.

    Quand vous invitez les bavards de la cellule, ca fini toujours pas inventer 2, 3 nouveaux concepts pour essayer de redéfinir le bouzzin.

    Je vois une réalité dans le fait que les Jeux tradi ont tendance à avoir été transmisse oralement de joueur à joueur. Cependant cela peut aussi arriver avec des jeux plus anarchiques ou à narration tournante.
    Du coup je pense que vous avez un peu mélanger : pratiques de jeu traditionnelles, et pratiques de jeu définies par le système.

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  5. picte

    Salle un : deux gobs, salle deux: une fontaine magique, salle trois une trappe pivotante et une fosse garnie d’épieux ou bien les rôlistes qui se réunissent avec de la bière et des pizzas (grosse connotation beauffisante repérée) pour pousser des figurines. Là j’ai comme un doute, vous ne feriez pas une petite crise d’élitisme là ?
    Et pas que radio rôliste d’ailleurs, on retrouve ces préjugés sur quelques autres podcasts français. J’ai un peu l’impression que dès que vous abordez les jeux « historiques » pour appuyer votre propos, vous bâtissez des châteaux sur du sable.

    Vous savez, les gars, que même au tout début des années 80 on ne jouait déjà majoritairement plus comme ça ?
    Le donjon-crawl et l’hewa-crawl se retrouvaient surtout dans les tables ouvertes de club, pour des raisons d’animation. Par contre les tables fermées et les parties hors club entre potes était des campagnes maison intégralement écrite par le MJ pas si différente de ce qui se joue aujourd’hui. Les scénarios de TSR des années 70 était pour la plupart considérés comme mauvais et était peu joué, hormis en mode wargame ou défoulatoire et pas toujours fini d’ailleurs. Bref on était très loin de la caricature fantasmée de cette époque, communément admise et renforcée par la mode OSR.

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  6. MOLET Alain

    Bonjour Docteur, hum.. je suis père de famille, professionnellement intégré on va dire et j’adore passer mon temps libre à lire des handbooks de 400 pages liés à Pathfinder. C’est grave, docteur ?

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