Au sommaire de ce très gros numéro, nous avons donc :
- Les News
- Deathwatch (19mn40)
- Manga BoyZ (47mn50)
- Dossier : Glorantha (1h7mn30)
- Chronique : Over the Edge (1h48mn40)
L’article du blog de Benoît Attinost
Bonne écoute !
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Héééé, t’as coupé mes deux meilleures blagues de merde ! 🙂
Bon, faut qu’on trouve un truc pour éviter les grésillements, c’est un peu pénible par moment.
Oui je suis un monstre j’ai odieusement censuré tes blagues pourries 🙂
Tout à fait d’accord pour les grésillements, il faudra refaire des essais.
C’est cool de parler de moi, merci!
Par contre, je n’ai pas eu le courage d’aller jusqu’au bout du podcast: plus de deux heures, c’est beaucoup trop long!
Alors tiens, c’est un truc que je n’arrive pas à comprendre : qu’est ce qui t’empêche de mettre en pause et de reprendre plus tard ?
Je ne critique pas hein, c’est juste que je ne pige pas 🙂
Bonjour,
je réagis à votre Podcast et en particulier à la partie qui concerne le jdr « pirate ».
Pardonnez par avance mon roman ^^,
Je trouve intéressant que vous abordiez le sujet et faisiez état de ce qui se passe en ce moment. Passé l’aspect chronique, je dois tout de même confier que votre intervention me déçoit un peu.
Principalement parce que j’y ai retrouvé des raccourcis et de généralités à l’exactitude discutable:
– les scans non autorisés ne peuvent que nuire à l’économie de jdr,
– le scan de jdr a un impact négatif sur le volume d’achat des joueurs,
– le scan de jdr tue les éditeurs, ce phénomène est amplifié par le caractère exiguë du marché jdr
Je ne prétends pas que vos positions sont fausses, mais simplement qu’elles ne sont pas étayées ni indiscutables.
Savez vous qu’il existe de nombreuses études (dites) indépendantes qui remettent totalement en cause ou simplement nuancent ces conceptions ? Ces études portent pour l’instant sur d’autres types d’oeuvres (musique, films, jeux vidéo) et elles sont parfois contestées par d’autres études
(ex : http://www.numerama.com/magazine/19504-un-studio-explique-que-le-piratage-est-positif-pour-les-ventes.html).
L’ensemble de ces études et contre-études reste néanmoins riche d’instruction sur le plan intellectuel : faut-il obligatoirement se convaincre (et relayer la conception) que téléchargement illégal d’oeuvres = ruine d’un système ? N’y a-t-il pas une place pour la réflexion, l’étude des chiffres, des sondages, des comportements ?
Je pense que si (et vous ?).
Notre système juridique (en France) a été pensé par et pour les auteurs à une époque où les éditeurs n’existaient pas. Super bonne idée ! Aujourd’hui le monde à un peu changé, les rapports de force aussi mais la loi demeure inchangée au point d’en être dénaturée, inique parce que privée de son objectif premier (protéger les auteurs parce qu’ils créent, inventent, parce qu’ils font avancer les esprits et les moeurs).
De plus en plus de voies se font entendre pour dénoncer un système qui ne protège pas les auteurs tout en criminalisant des comportements qui passent pour légitimes au yeux du citoyen lambda (et là je ne parle pas du petit con qui scanne les dernières production avec un badge anarchisto-humaniste-mais-clique-quand-même-sur-ma-bannière-pub).
La loi n’est plus invoquée comme un bouclier qui protège le faible mais comme un flingue dont la gâchette réagit à la peur. La loi ne préserve plus un équilibre entre l’auteur et celui qui l’exploite, elle devient une arme dans un conflit ahurissant entre public fervent et geôliers d’auteurs. Les auteurs eux-même en arrivent parfois à se convaincre qu’il est juste de soutenir une mise à mort des contrevenants (contrefaçon en ligne : 3 ans d’emprisonnement, 300 000 euros d’amende sans parler des dommages et intérêts et de la coupure d’accès etc.).
Profitons-en en passant, il existe d’autres solutions juridiques pertinentes et modérées avant d’envisager un dépôt de plainte. Une fois la machine judiciaire lancée, plus rien ne reste sous contrôle de l’éditeur victime.
Il y a quelques jours d’ailleurs, un éditeur se vantait d’avoir porté plainte contre un vilain kévin qui se moquait de son travail en diffusant des PDF à sa communauté. PAN ! de la taule avec sursit ! PAN ! une entrée dans la vie active avec un passif de milliers d’euros d’amende (sans compter les dommages et intérêts). Réalisez-vous ce dont on parle ? Je ne suis pas là pour protéger les vilains kévins qui jouent aux durs, mais tout de même, ne voyez-vous pas une légère disproportion entre l’atteinte et la sanction ? Faut-il fusiller le gamin du voisin qui vole vos poules juste parce que vous avez un permis pour le faire ?
La réaction de cet éditeur est compréhensible, mais je l’ai aussi trouvé disproportionnée (encore faudrait-il connaître tous les faits pour se prononcer). Le pire c’est que cette annonce a été faite sous les applaudissements d’autres auteurs et éditeurs qui ne connaissaient pas tous les faits. On condamne par principe, en réaction à une émotion toute conne : la peur.
C’est dommage, c’est destructeur. Vous qui êtes tous deux auteurs, ne pensez-vous pas qu’il serait préférable de poser les choses calmement et d’étudier le phénomène avant de mettre de l’huile sur le feu ?
Ah, dernière chose, par curiosité, quel est finalement votre sentiment sur « l’abandonjdr » des années 80 ? Votre développement n’a pas été exprimé jusqu’au bout.
Un post très intéressant. Je vais essayer de répondre à tout cela 🙂
Tout d’abord une chose qui doit être claire : le droit d’auteur fait partie de la Loi (avec la majuscule et tout) et à ce titre je ne peux en aucune façon inciter à la contrefaçon.
Ensuite, je suis bien d’accord avec toi : les réactions des ayants droits sont souvent bien disproportionnées par rapport au délit. N’oublions pas cependant que l’édition de jeu de rôles n’a rien à voir en terme de marché ou de volume de vente avec l’édition littéraire ou musicale : les auteurs et illustrateurs de jdr sont (mal) payés au forfait, et la contrefaçon ne les touche que très peu (ce qui est un peu le seul avantage du truc en ce qui les concerne).
Le problème se situe au niveau de l’exploitation, donc de l’éditeur : si la contrefaçon touche des jeux ou suppléments récents, les contrevenants scient la branche sur laquelle ils sont assis : en copiant leur jeu préféré, ils empêchent la production de nouveautés pour cette gamme.
Enfin, pour l’abandonjdr, Alias vient d’avoir une initiative plutôt intéressante que je suivrai de près, et que je t’invite à consulter ici : http://alias.codiferes.net/wordpress/index.php/archives-roliste-a-moi-la-garde/
Voilà, et désolé pour le délai de validation mais là je suis en vacances au Cambodge et je visitais des temples khmers quand ton commentaire est arrivé 🙂
Encore un bon numéro qui fait le grand écart entre le bourrinisme de Death Watch et le syncrétisme de Runequest. Et votre stagiaire suisse a l’air de connaître son affaire.
Oui, Antoine est un gros fan de Over the Edge, et quand je l’entends en parler j’ai envie d’y jouer 🙂
C’est quand tu veux, mais il faudra te déplacer à la Chaux-de-Fonds (c’est là que je cache mes nains de jardin)
A l’écoute je ne suis pas du tout content de mon élocution, je me relâche j’ai l’impression, parfois j’ai du mal à m’entendre. 🙂
Sur Deathwatch on sent bien je crois qu’il n’y a pas la même attache émotionnelle qu’avec Glorantha… C’est un bon jeu, pas de doute, mais il ne m’a pas fait vibrer comme l’ont fait les jeux de Glorantha.
Encore une émission très intéressante et agréable. Surtout continuez sur cette voie. L’ami suisse m’a donné une vision de Over The Edge très attirante, les quelques parties de Conspirations que j’ai fait à l’époque n’étant pas du tout dans cette optique loufdingue. Du coup j’ai l’impression d’avoir manqué quelque chose.
La présentation de Glorantha donne très envie de se (re)plonger dans cet univers.
Petit bémol déjà soulevé plus haut sur Deathwatch… Cela dit je suis persuadé que ce jeu n’est pas nécessairement uniquement un jeu tactique, je suis sur qu’il y a de fortes opportunités d’en faire quelque chose de plus en abordant par exemple les choses comme un film de guerre. Et tous les films de guerre ne mettent pas l’accent sur la partie combat et action si vous voyez ce que je veux dire. Mais j’enfonce un peu des portes ouvertes ici tant il est vrai qu’on peut tirer du roleplay de n’importe quel jeu. (je l’ai bien fait sur le Streetfighter de Whitewolf pendant des vacances où je n’avais que ça sous la main).
Je vais être beaucoup plus terre à terre mais je tenais à vous dire ceci:
Bravo pour les podcast, je suis un fan 😀 Vous m’accompagnez dans ma voiture pour ma longue route vers le boulot et j’aimerais qu’il y en ai plus d’ailleurs des podcasts ! ;D
Longue vie à Radio rôliste!
Merci, c’est très gentil 🙂