Radio Rôliste #55 : Bikers, pots-de-vin et vers dans l’anus

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21 réflexions au sujet de « Radio Rôliste #55 : Bikers, pots-de-vin et vers dans l’anus »

  1. Doc Dandy

    Oh là là! Bravo pour le procès d’intention sur 1%. Ce qui m’énerve c’est qu’on a déjà parlé de ça et vous reprenez quand même des informations erronées. 1% n’a jamais revendiqué le réalisme: il s’appuie sur l’univers des 1% mais en fait une version fantasmée, prétexte à des histoires fortes entre mâles velus. Il faut vraiment arrêter avec cet argument pour contredire l’orientation du jeu.
    Autre chose: Steve voulait utiliser les Hell’s et tous les MC célèbres. Or des Hell’s (dont certains 1%) lui ont clairement fait comprendre qu’il ne pouvait pas. D’où les clubs imaginaires mais très inspirés.

    Pour ceux qui veulent aller au delà des préjugés de ces messieurs j’ai écrit un article sur le jeu et sa génèse: http://lesbonsremedes.overblog.com/2016/04/vroum-1-un-dernier-pour-la-route.html

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    1. Steve J

      Le positionnement de 1% a systématiquement oscillé entre la volonté de réalisme (qui amène l’auteur à écrire sur le site de la souscription « Ici le contexte de base, celui dont je me suis inspiré est un milieu sexiste et raciste, ce n’est pas des bikeuses qui aiment rouler à moto, ce n’est même pas des potes qui aiment rouler à moto, on parle de criminelles [note de moi-même : sans doute une faute d’accord], de tueurs, de trafiquants de drogue ou d’armes… Pour ONE% ; j’ai édulcoré le tableau le plus noir que j’ai pu trouver dans des articles, des livres, des thèse de sociologie et aussi des interview que j’ai réalisée auprès de biker 1% (des Hells et des Bandidos) » et l’éditeur d’écrire que « le jeu ne repose pas sur des caricatures »), celle de coller aux codes de l’esprit biker et celle de faire de la provocation (sans en assumer les conséquences).

      C’est un positionnement qui est effectivement peu clair (mais les mettre en face de leurs contradictions n’est pas équivalent à raconter des « contre-vérités ») et, dois-je dire, au delà de la question du sexisme c’est cette impression d’un éditeur qui navigue à vue, incapable de coordonner un projet cohérent (le fait de savoir que cet univers génère de bonnes parties en convention ne me dit finalement pas grand chose sur la qualité du bouquin) et de communiquer correctement sur son jeu qui m’inquiète le plus.

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      1. Rahyll

        D’accord avec Steve.
        Personnellement, j’applaudis le « topo » de Gherhardt des deux mains parce que, justement, je le trouve très posé et très objectif et c’était une gageure de ne pas s’emporter face à la com « hasardeuse » de l’éditeur sur ce sujet et cette « façon de vendre du jdr » assez déplorable, à mon avis.
        Au contraire, de signaler (voire de chercher à tout prix) à nuancer le propos, à chercher des explications/excuses et à bien mettre en avant tous les points positifs du jeu, je trouve ça très honnête intellectuellement de la part de Gherardt. Encore une fois, à sa place, je n’en aurai pas fait de même…
        Pour le reste, Doc Dandy, « vous reprenez quand même des informations erronées », cites-en une ? Moi je n’ai rien entendu dans la bouche de Gherhardt que je n’aies pu lire ou extrapôler depuis les informations en provenance de l’éditeur…

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        1. Cyrano

          Au sujet de One% , je suis trouve la critique pertinente, car si le chroniqueur critique la communication de l’éditeur, il commence par une présentation du jeu plutôt positive et précise les limites de ses reproches.

          À ce sujet, à propos de l’éditeur, Game-fu, n’en est pas à son coup d’essai au niveau des illustrations putassières : Wulin est un modèle de mauvais gout dans ce domaine. Par exemple, celle-ci http://www.game-fu-shop.com/img/cms/wuxia%204%20RVB%20-%20ultime.jpg ou l’illustration d’archétype courtisane/acteur http://img11.hostingpics.net/pics/369575wulincourtisane.png (attention c’est du « nu frontal », à ne pas regarder au bureau ou en famille). Quitte à vouloir faire dans l’érotisme, une illustration de courtisane en robe aguicheuse aurait été bien plus pertinent, car utilisable en jeu et inspirant. Un dessin de femme nue, je ne vois pas trop quoi en faire ou en quoi cela va m’aider à me représenter l’époque ou l’ambiance du jeu…. (sans parler de la qualité de la représentation…), d’autant que les illustrations originales sont rares (sur les 16 archétypes 4 seulement sont illustrés.) et que les fonds ont manqués pour en réaliser d’avantage…

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  2. Darkkeeper

    Bonjour,

    Il n’est pas dans mes habitudes de laisser un message qui puisse porter à polémique, mais après ce que je viens d’entendre je pense nécessaire d’exprimer mon ressenti teinté d’indignation à l’écoute de l’actualité sur le JDR 1%. J’espère que je ne blesserai personne, et je vous me prie de m’excuser de ne pas utiliser de nom car j’ai peur de me tromper de personne car j’ai du mal à mettre vos noms sur les voix.

    Que ma position soit claire. Je ne défend pas la position de l’éditeur et/ou l’auteur. Je ne défend pas non plus les clubs de motards dit « 1% ». Je peux comprendre qu’il y ai eu une communication maladroite de la par de l’éditeur ; je comprend aussi que l’on reproche à l’auteur ou l’éditeur de ne pas être allé jusqu’au bout du propos en omettant de mettre en scène du racisme ; je comprend que ce soit dérangeant que le sexisme soit affiché sur les illustrations et non simplement mentionné dans l’ouvrage ; je comprend en outre le fossé entre l’esthétique GTA et le monde des bikers ; je comprend également que vous ne voyez pas l’intérêt de jouer des personnages sexistes.

    Enfin, je reconnais que le machisme affiché que vous décrivez ne puisse pas convenir à tout le monde. Et là, la personne qui présente l’actualité tombe dans la logique du « ça ne me convient pas => ce n’est pas bien » ; un dangereux raccourci en général sorti par des personnes bien-pensantes qui ne savent pas faire abstraction de ce qui les dérangent. Je ne supporte pas un jeu qui fait (ferait) l’étalage du sexisme? Rien ne m’oblige à l’acheter, ni à le lire, ni à y jouer. Peut-être que ne sachant pas de quoi le jeu parle, je pourrais l’ouvrir et être dégouté de son contenu.

    À moins qu’il y ai un disclaimer au début de l’ouvrage pour prévenir le lecteur du sexisme dans le contenu? On ne sais pas. Et c’est ça le problème : il y a plus de jugement de valeur que d’actualité. J’ai eu l’impression que vous diabolisiez le jeu : on croirait d’entendre Phillipe de Villiers parler du Hellfest en 2010. Comment pouvez vous tenir des propos comme « ça reste un jeu sexiste » ou « un jeu qui traite spécifiquement de cette problématique là, ce qui n’est pas le cas ici » (et il y en a beaucoup d’autres comme ça) alors que vous n’avez pas le jeu dans les mains? Comment pouvez vous juger un jeu sur sa campagne de communication alors que vous avez dit que l’auteur n’était pas en accord avec les choix éditoriaux ce qui laisse présager un jeu différent de ce qu’en dit la communication? Le présentateur de l’actualité en vient à dresser un portrait du personnage que l’on va jouer sans posséder la base, en se basant à priori (je peux me tromper) uniquement sur l’image qu’il a du biker. D’autant plus que si l’on se documente un peu sur les clubs 1% (l’auteur de One% l’a peut-être fait) on se rend compte rapidement que le biker 1% ne correspond pas du tout à la description que en est faites du personnage, qui me semble basée sur des jugements de valeur plus que sur des connaissances. L’anecdote sur les noms des clubs de MC dans le jeu montre clairement l’ignorance de l’intervenant sur le sujet qui s’égare en jugement moraux sur la société.

    Parlons en. Étant moi-même assez sensible aux inégalités entre les genres, je comprends le sentiment ressenti par l’intervenant et je le partage. Toutefois je ne trouve pas le propos pertinent dans cette émission. J’écoute cette émission pour découvrir de nouveau jdr et me tenir au courant de ce qui sors, ainsi que pour avoir vos avis sur les jdr que vous chroniquez. En cela, permettez moi de vous féliciter car vous faites habituellement du très bon boulot. Par contre, je n’écoute pas cette émission pour entendre un plaidoyer pour les droits des femmes et ça m’énerve qu’on me remette dans la tête une réalité qui me dérange déjà alors que j’écoute cette émission pour me détendre et me changer les idées. Mais ce n’est que mon avis après, le fait que ce plaidoyer rentre ou non dans la ligne éditoriale de votre édition relève de votre compétence et non de la mienne.

    Non, ce qui me dérange d’avantage concernant ce plaidoyer, c’est que par un parallèle fumeux fait entre le jeu et la société, l’intervenant s’en sert pour prétendre que les auteurs sont sexistes! Mais vous vous rendez compte de la gravité du propos? Je suis fan de Cthulhu, j’ai fait un scénario dans lequel des cultistes sont métisses pour coller au canon esthétique des oeuvres de Lovecraft (qui était d’un raciste accepté à son époque), donc selon la logique de l’intervenant => je suis raciste. Toutefois les remarques des autres intervenants sont bienvenues : elles sont plus pertinentes et nuancent le propos de l’orateur.

    Enfin je tiens à souligner deux propos dérangeant (mot pour mot) tenus par l’orateur qui semblent tenir de la maladresse et de l’ignorance (je l’espère sincèrement), mais qui pourraient (pour le premier en tout cas), vous attirer des vrais problèmes :
    * « Le milieu des bikers et particulièrement des 1% est un milieu criminel, particulièrement sexiste » => j’espère que vous vous rendez compte que cette phrase qualifie l’intégralité des motards de criminels et de sexistes. Même si je pense que la personne parlait uniquement du milieu 1% et qu’elle se reprend après en disant que « ce n’est pas une généralité, mais il y a quand même beaucoup de gens sexiste et raciste là dedans », je trouve révoltant et désolant d’entendre de tel propos sur votre émission. En outre, je pense sincèrement que la personne ne fréquente pas ces milieux et qu’elle ne dispose pas des connaissances nécessaires pour exprimer de tel propos. Elle aurait mieux fait de prendre plus de recul et de parler de l’image qu’elle a du milieu plutôt que du milieu lui-même (Sons of Anarchy n’est pas un documentaire, hein).
    * « Notre milieu est à peu près aussi sexiste que le reste de la société, voire au moins, voire plus » C’est la première fois que j’entends un podcasteur dans un podcast sur le jeu de rôle descendre tous les rôlistes et cracher injustement sur notre milieu. Je pense que le propos n’a pas du tout été réfléchi parce qu’il est suffit de réfléchir une minute pour constater que notre milieu est beaucoup moins sexiste que la société : tous ce que notre milieu peut avoir de « sexiste », c’est une majorité d’homme parmi les rôlistes (quoi que la proportion de femmes va en grandissant selon les sondages effectués par le Thiase), et éventuellement du sexisme (je ne m’avance pas sans étude) dans les illustrations des jeux (quoi que si j’en crois les propos de l’orateur les éditeurs font de gros efforts pour évoluer), dans leur thèmes ? La société a beaucoup plus à se repprocher en terme d’inégalité que des proportions, des images ou des thèmes. Je ne sais pas si la personne qui présentent l’actualité fait souvent des conventions, mais c’est mon cas et le publique féminin est de plus en plus présent et l’ambiance n’est absolument pas « sexiste ». Comme pour le milieu de biker, j’ai l’impression que l’orateur parle d’avantage de l’image (obsolète?) qu’il a du milieu du jeu de rôle plutôt que du milieu en lui-même.

    C’est d’autant plus dommage d’entendre ces propos que leur auteur a l’air cultivé et son avis est tout de même intéressant à entendre. J’inviterai simplement cette personne à mieux préparer son passage dans l’émission (notamment à mieux se documenter et s’organiser), à rester d’avantage objectif dans la présentation d’un contenu, et à prendre du recul pour bien distinguer son avis, ses ressentis et ce qu’il pense des faits et de ses connaissances (citer ses sources?), et enfin et surtout faire bien plus attention lorsque l’on s’exprime au sujet d’autrui. Parce que là il y a de grosses boulettes qui ont été faites. Vous vouliez raccourcir l’émission? Elle aurait pu être plus courte des 22 premières minutes.

    J’espère vous allez corriger le tir dans la prochaine émission.

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    1. Steve J

      « Notre milieu est à peu près aussi sexiste que le reste de la société, voire au moins, voire plus »
      A titre personnel je ne suis pas certain de faire mienne cette phrase, ne serait-ce que parce que j’émettrai de sérieux doutes quand à notre capacité à avoir une vision globale du milieu des rôlistes (qui reste d’ailleurs à définir), le sondage du Thiase ne me semble malheureusement pas susceptible de donner une vision représentative de cette population pas plus que la fréquentation de conventions (j’en suis aussi !).

      Par contre je ne suis pas sûr que cette question « Est-ce que notre milieu est plus sexiste que les autres » ait beaucoup d’intérêt. Concrètement je fréquente ce milieu et il me semble du coup important de me préoccuper de ce qui s’y déroule.
      A ce titre je suis loin d’être aussi optimiste que toi. Ma fréquentation de conventions, de forums d’organisations de parties, de boutiques (dont certaines qui organisent des soirées jeux) me ferait plutôt formuler l’hypothèse que les joueuses évitent souvent les événements publics (et certains jeux) de peur de tomber sur des gros lourds et pratiquent beaucoup plus le JDR avec des connaissances proches. Tout aussi significatif : elles sont très très peu nombreuses à proposer des parties lors de conventions ou sur des forums (là encore je ne peux comparer qu’avec mes cercles de jeux « privés »).

      On peut discuter de l’ampleur du problème (évidemment toutes les parties jouées ne posent pas de problèmes) mais j’ai quand même l’impression que les femmes rôlistes ont généralement quelques anecdotes déplaisantes à ce sujet.
      On peut aussi se demander si le sexisme que l’on peut rencontrer dans notre communauté est le reflet de notre société ou s’il existe un sexisme rôliste spécifique mais cela me semble une question secondaire par rapport à « que fait-on ? ».

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      1. Darkkeeper

        Je suis complètement d’accord avec toi Steve. C’est vrai qu’il faut garder mesure : malgré tout je suis loin d’être à toute les conventions, pour moi par « beaucoup plus », j’entend passer de 0-3 joueuses à 7-8?

        Après, je n’ai jamais rencontré de rôliste ayant une attitude sexiste spécialement liée au JDR, tout au plus quelques attitudes un peu « lourde » (genre un joueur qui joue un personnage à l’image de ses phantasmes, ou qui sursexualise son PJ féminin) mais il n’y rien de dégradant ou insultant et ça reste très rare de mon côté. Toutefois je comprend que des joueuses puissent avoir ces craintes.

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        1. Guylène

          He bien messieurs je vous le dis : le milieu rôliste est un milieu sexiste. Voilà, le pavé est jeté dans la marre.

          C’est mon ressenti en tant que joueuse et en tant que meneuse. Des anecdotes j’en ai à la pelle, ça va du simple « tiens le MJ décide que dans un moment d’incapacité ton personnage est mis à poil parce que c’est le personnage féminin » à des remarques franchement déplacées.

          Il y a des comportements dégradants, il y a des comportements insultants. Quand je rencontre quelqu’un qui ne me connait pas dans le JDR (et qui n’est pas un « ami d’ami ») globalement j’ai souvent besoin de montrer patte blanche avant qu’on me traite avec respect et sérieux.
          Le syndrome de la « fake geek girl » m’a frappé de plein fouet plus d’une fois, à devoir passer une sorte de petit test avec regard sceptique… « hmmm ouais mais t’as joué à combien de jeux? Ouais? Bon et t’as été MJ tu dis? Ouaiiiis mais MJ sur quoi?? Parce que bon juste une partie comme ça vite fait avec un scénar qu’on t’as filé c’est pas pareil quoi » Et je met ma main à couper que c’est un phénomène que les hommes ne vivent pas beaucoup.

          Résultat : pendant des années je n’allais pas en convention ou en boutique car je ne m’y sentais pas en sécurité. Je jouais dans mon cercle fermé car je ne voulais pas subir ces comportements.
          Aujourd’hui encore je n’irais pas faccilement jouer en boutique avec des inconnus. Je n’irais que si je sais qu’il y a des gens que je connais, ou des gens en qui j’ai confiance. Quand je vais en conventions, je suis encore assez réticente à l’idée de me mettre à une table avec des gens que je ne connais pas. Concrètement, je vais en convention pour les conférences, les rencontres et discussions, mais rarement pour me mettre autour d’une table de jeu.

          Donc oui ces comportements sont là, et ils laissent des traces, et je sais que j’ai failli décrocher le jdr à une époque en partie à cause de ça. Car les gens avec qui j’avais l’habitude de jouer s’étaient éloignés, que je m’étais éloignée, et que je ne voulais pas me tourner vers des clubs, des forums ou des boutiques pour renouer avec ma pratique du jdr.

          Et je pense que des joueuses dans ma situation, il y en a un paquet. Des joueuses qui n’ont pas eu ma chance de pouvoir se raccrocher au JDR à un moment clé, et qui ont arrêté de pratiquer tout simplement car il est beaucoup plus compliqué pour une femme d’aller jouer en boutique ou en conv. J’en suis convaincue.

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          1. Thom'

            Merci Guylène pour ton témoignage. À mon avis, de toute cette histoire, c’est la seule chose à retenir. Parce que des illustrations et une utilisation de l’image de la femme (et en particulier son corps) putassières, malheureusement je pense que ça va être compliqué de s’en débarrasser. Quand on fout des filles à poil même pour nous vendre du café, on est pas loin du fond du baril. Mais par contre, s’assurer d’avoir un environnement sain aux tables de jeux, dans les boutiques et dans les conventions, ça me semble un objectif déjà plus atteignable, si tout le monde y met un peu de bonne volonté, et si on arrête de se taire et d’accepter des trucs pour éviter toute confrontation avec les gros lourds qui squattent notre loisirs et le reste de la société.

  3. Laurent

    « c’est cette impression d’un éditeur qui navigue à vue, incapable de coordonner un projet cohérent (le fait de savoir que cet univers génère de bonnes parties en convention ne me dit finalement pas grand chose sur la qualité du bouquin) et de communiquer correctement sur son jeu qui m’inquiète le plus »

    Voici ce qui m’inquiète moi : avez-vous déjà édité des jeux ? Fort de votre expérience (du moins je l’imagine) avez-vous une méthodologie exemplaire à nous exposer pour gérer un CF ?
    Quelle légitimité a votre CV – hormis la capacité de faire une émission qui pourrait être potentiellement intéressante – pour avancer de tels propos ? Je suis curieux des fondements de cette simple « impression » qui motive pourtant un violent procès d’intention public. Vu d’ici cela donne l’impression que soit vous ne maîtrisez pas votre sujet, soit que vous racoler une clientèle bien ciblée pour avoir un peu plus d’audimat ; voire les deux. Curieux ces impressions trompeuses, non ?
    Figurez-vous cher ami que nous n’avons pas attendu les précommandes participatives, ou que vous vomissiez bien au chaud derrière votre micro sur les porteurs du projet, pour exposer longuement le sujet ONE% aux gens qui s’y intéressaient, et qui, globalement, l’avaient déjà tous essayé avec une certaine jubilation ; mais pour ça, il faut sortir de sa cave d’enregistrement ou y rester et tout simplement ne pas aborder un sujet que l’on ne connait pas.
    L’éditeur.
    Pensez-vous vraiment que les 130 participants, dont plusieurs boutiques, ne soient composés que d’imbéciles sexistes et racistes avides de pouvoir enfin soulager leurs pulsions malsaines ? Pensez-vous que ce jeu ne mérite pas d’exister sous le simple prétexte fasciste qu’il ne vous plait pas ?
    On a l’impression que cela vous emmerde d’autant plus que le jeu a été financé en trois jours et que vous tombez des nues, pensant que personne d’autre ne pourrait être intéressé par son sujet diamétralement opposé à vos goûts.
    Vous dites vous « inquiéter » d’un jeu pour lequel, quoi que l’on fasse ou qu’elle que soit la méthode que nous utilisions, vous ne souscririez pas ; alors soyons sérieux et ne faites pas semblant de vous soucier de son sort, déjà réglé avec succès cela dit.
    Ce n’est pas le fait que vous n’aimiez pas un projet qui hérisse, mais plutôt votre incorrection et votre intolérance crasse. En procédant ainsi vous ne faites que vous tirer une balle dans le pied et casser le peu d’estime que certains d’entre-nous pouvaient avoir quant à votre activité.
    Visiblement, le fait d’être à l’écoute de nos clients et de composer avec eux certains aspect du jeu ou même l’agencement des paliers vous donne également l’impression que l’on ne sait pas gérer une affaire. Il ne vous vient juste pas à l’idée qu’ accorder une part de décision à ceux qui investissent dans ce projet fasse partie du jeu, et que sur un projet de cette envergure nous pouvons nous permettre cette petite excentricité/liberté ?
    Nous éditons des jeux très différents depuis 2010, souvent plébiscités parmi les meilleurs productions indé, et gérons un magasin de jeux avec succès depuis 2 ans ; Radio Rôliste peut donc s’économiser un peu de souffle à notre sujet et revenir à des sujets plus constructif pour son audimat.

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  4. Sildoenfein

    Merci pour vos commentaires,

    je suis celui qui a commis la chronique sur ONE% et je tiens bien entendu à répondre à vos critiques. Mais avant de faire cela, il faut que je prenne le temps d’écouter attentivement l’enregistrement, chose que je n’ai pas encore faite, pour découvrir la différence entre mes intentions et ce que j’ai effectivement dit. Distance qui semble très grande.

    Je vous remercie déjà de votre patience.

    Gherhartd
    Souscripteur de ONE%

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  5. Michaël C.

    C’est quoi c’te histoire ? Je m’absente quelques numéros, et d’un coup d’un seul, tout part en vrille sur le blog de Radio Rôliste !

    La sénilité ne me facilitant pas les choses, je vais essayer de résumer ce que j’ai compris.

    Un chroniqueur de Radio Rôliste a critiqué un nouveau jeu de rôle (dont il a contribué au financement participatif avec ses propres deniers), et a lui reproché un certain nombre de choses en s’efforçant d’étayer son propos.

    Des poditeurs ne partagent visiblement pas son avis et s’en sont ouverts sur le blog.

    De peur de jouer les vieux cons, aussi loin que j’ai pu remonter dans mes souvenirs de rôliste/chroniqueur/auteur/éditeur/animateur de webtv, la critique a toujours été un art subjectif malgré toute l’objectivité que son auteur essaie d’y insuffler.

    Du coup, comme la pensée unique n’existe pas, les avis sont condamnés à diverger.

    Mais la vraie question, c’est : est-ce qu’on doit censurer une critique sous prétexte qu’elle ne convient pas à tout le monde ? Est-ce que Radio Rôliste doit se museler pour plaire au plus grand nombre ?

    Personnellement, je ne pense pas. Après tout, n’importe qui peut créer son propre podcast (ou se faire inviter sur un podcast existant) pour exprimer son propre avis. Faites-vous donc plais’ !

    Michaël Croitoriu, le stagiaire roumain

    P.S. : on me dit dans l’oreillette, que mes collègues sont tous d’accord avec mon propos, le contraire m’aurait étonné avec le chèque que je leur ai signé 😉

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    1. come Auteur de l’article

      Oui, merci pour le chèque, par contre tu t’es gouré pour le nom tu as mis « John Grümph »… Tout s’explique à présent !

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  6. JML

    Très bon podcast ! J’ai particulièrement apprécié la partie sur la traduction, domaine dont on sait effectivement peu de choses.
    Pour rebondir sur les mémoires de traduction, il y a omegaT, un logiciel libre (win/linux/mac) qui propose entre autre la création d’un glossaire au fil du texte. Je suis en train de traduire en amateur pour mes joueurs, Transhumanity’s Fate, la version officielle pour Fate d’Eclipse Phase (qui, je pense, a peu de chance d’être traduite un jour) et ce simple outil intégré offre un énorme gain de temps, surtout dans le cadre d’un jeu technologique.

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  7. mass

    Une question que je me pose. Le fait de jouer des bikers vous intéresse, mais le côté « putassier » du visuel et d’une certaine communication vous gènes (ce que je peux comprendre). Mais si le jeu était dans une forme quelconque vous pourriez jouer un biker dans sa forme des plus standardisée par une série comme SoA, raciste, homophobe et sexiste?

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    1. Steve J

      Je réponds pour moi mais je n’aurai aucun problème à jouer un personnage raciste/homophobe/sexiste (et je l’ai déjà fait…ne serait-ce qu’en tant que MJ mais pas que). Critiquer un jeu (et même un joueur) à l’aune de ses personnages est évidemment une impasse critique.

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  8. Faustroll

    Sur le sujet des traductions, est-ce que vous avez parlé des problèmes qui surgissent quand on repère des incohérences ou des erreurs grossières quand le contenu parle du monde réel ? Je me souviens d’un scénar de la dernière édition de Terreur sur l’Orient-Express qui se passe à l’époque actuelle et où il est écrit que les Britanniques ont besoin d’un visa pour aller en Hongrie, alors que c’est faux (connaissance des Brits – l’auteur en est un- sur l’UE…).
    C’est anecdotique mais symptomatique d’un problème général.
    Cela dit Targets of Opportunities est un super bouquin, bien traduit :-).

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    1. Loris Gianadda

      Je n’ai pas rencontré le problème, de mon coté. Je ne saurais dire mais, a priori, je contacterais l’auteur pour lui faire remarquer et corriger la VF comme la VO.
      Un peu comme tous les messages envoyés par des français aux auteurs de 7th Sea v2 pour qu’ils arrêtent de faire des particules en « du » ou d’appeler les sous des « solei » au lieu de « soleil » 😉

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  9. Black Pharaoh

    Félicitations pour la critique des Contes du Dragon.. je ne sais pas si le grumph t’embauche pour promouvoir ses jeux mais il devrait^^

    Tu m’as donné envie de l’acheter… deux arguments ont fait mouche pour moi:

    – l’utilisation de mots clés (synthétiser: une compétence rarement possédé par les auteurs rôlistes, je n’ai plus 12ans alors lire à haute voix la partie paragraphe destiné au MJ comme dans l’oeil noir ou terres de legende ce n’est plus ma came… et ne possédant pas une mémoire photographique, les longs pavés descriptifs ne me sont d’aucunes utilités en jeu… alors que des mots clés…)

    – et la vision/description de l’auteur des différentes thématiques scénaristiques: intéressant

    Ça donne envie… Merci

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  10. Mac Bess

    Super ce podcast! Je le découvre tardivement.
    Les noms de scénarios dans « Les contes du dragon » m’ont aussi beaucoup fait rire,
    mais je n’ai repéré que deux jeux de mots 🙁
    L’histoire des 47 ronins + Les 4 filles du docteur March.
    Bonne continuation

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